La liberté de la recherche est reconnue comme un principe qui a trouvé sa place au sein de notre arsenal constitutionnel et législatif depuis 1982 : “Le service public de l’enseignement supérieur doit garantir à l’enseignement et à la recherche leurs possibilités de libre développement scientifique, créateur et critique” (Loi du 26.1.84 sur l’enseignement supérieur). Elle est réaffirmée dans le domaine de la génomique dans la déclaration Internationale de l’Unesco sur le génome humain et les Droits de l’homme (1997) qui stipule dans son article 12 que : “(a) Chacun doit avoir accès aux progrès de la biologie, de la génétique et de la médecine concernant le génome humain, dans le respect de sa dignité et de ses droits. (b) La liberté de la recherche, qui est nécessaire au progrès de la connaissance, procède de la liberté de pensée. Les applications de la recherche, notamment celles en biologie, en génétique et en médecine, concernant le génome humain, doivent tendre à l’allégement de la souffrance et à l’amélioration de la santé de l’individu et de l’humanité tout entière.” Mais la liberté de la recherche ne peut pleinement être définie et appréhendée qu’en examinant ses ressorts, ses limites et ses contours modulés par le jeu d’acteurs multiples. En effet, on voit bien comment des attentes sociales influencent l’exercice de la recherche et ses applications. C’est à une réflexion sur ce thème que la plateforme, en partenariat avec la Mission d’animation des agrobiosciences, invite la communauté scientifique pour cet atelier.
- Volet 1 – Liberté de la recherche, opinion publique et attentes sociales
- Volet 2 – Liberté de la recherche, jugement et opinions scientifiques
- Volet 3 – Liberté de la recherche, éthique et pilotage des choix scientifiques